Sommaire
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Dérives
Printemps / été 2005
La question de mobilité a souvent été traitée par les artistes à travers la figure de celui qui marche, de l’arpenteur. Longtemps représentée, cette mobilité s’incarne désormais dans de nombreuses pratiques artistiques contemporaines. Comme autant de variations sur le thème du flâneur baudelairien, le nomadisme, l’errance, la déambulation, le voyage, les dérives diverses constituent des moyens par lesquels nombre d’artistes observent le monde et proposent d’en faire l’expérience.
Éditorial
Dossier
Une cinéplastique généralisée
Les multiples facettes de la dérive urbaine
Performances déambulatoires
Traverses. Variations sur une même piste
Tout bouge
Les promenades de Françoise Sullivan
La marche : petite révolution dans la danse
Portrait de l’artiste en touriste
William Pope.L : Lève-toi et rampe
Walkers : Sur une série vidéo de Florent Mulot et Thomas Bernardet
Ni près, ni loin : Loly Darcel à la galerie Optica
Hors-Dossier
Chroniques
Jeunes Critiques
Numéro en cours
Eau
Nous sommes entré·es dans une crise planétaire de l’eau. Partout des avertissements sont martelés à propos de la désertification accélérée de la Terre, de la pollution industrielle de ses ressources hydriques, de la surexploitation de ses aquifères. Face à un portrait aussi sombre, le poids de l’art est relativement modeste. Ce que peuvent les artistes, toutefois, en parallèle aux actions citoyennes que nous devons mener activement, c’est redonner à l’eau sa valeur symbolique et sacrée. Les artistes et les théoriciennes de ce dossier naviguent dans une approche poétique de l’eau, tantôt entre les formes esthétiques et les actions militantes, tantôt dans une pensée analytique imprégnée de métaphore. Adoptant un regard indéniablement critique, les articles font état d’œuvres qui tentent à la fois de sensibiliser à la pollution de l’eau et aux enjeux climatiques, d’envisager une justice réparatrice et d’ouvrir des horizons porteurs d’espoir.
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